Culture

Saber Rebai brille pour la 20e fois sous les feux de Carthage, une soirée mémorable

Sold out depuis le début du festival, Saber Rebai à la fois le chanteur tunisien et la star internationale se produit fréquemment, non seulement en Tunisie mais un peu partout dans le monde.De ce fait, après avoir fait de nombreuses apparitions l’an dernier seulement, l’indémodable chanteur continue de susciter l’enthousiasme du public tunisien qui lui a réservé, une fois de plus, un accueil exceptionnel lors de la 57e édition du Festival de Carthage le vendredi 11 août 2023.

Les projecteurs de Carthage étaient braqués sur Saber Rebai, qui a immédiatement enchanté l’auditoire avec un mélange de ses plus belles chansons. Entre tarab, mélodies rythmiques et chansons tunisiennes, entre anciens tubes et nouveaux titres, celui que l’on surnomme le « Prince de la chanson arabe » a partagé son spectacle avec un public qui connaît par cœur son répertoire. En tant que maître de cérémonie, il a dirigé cette chorale improvisée.

Il a lancé son spectacle, qui a duré 2h30, avec « Mighyar », enchaînant avec « Dalloula », « Tamanit », « Bibassata », « Ya lella », « Ezzet Nafsi », « Barcha », ainsi que la chanson du générique du feuilleton tunisien « Sayd Errim » composée par Rabii Zammouri. Environ une trentaine de titres, dont trois créations récentes : « Chaboubba », « Bnat El Halel » et « Gawa 3inik ». En outre, un cocktail des tubes du chanteur Kassem Kefi et un autre d’Hédi Jouini et Ali Riahi ont été présentés en hommage à ces prédécesseurs qu’il admire considérablement. Le public a vibré au rythme de ces refrains devenus des classiques du patrimoine de la chanson tunisienne.

A l’issue du spectacle, Saber Rebai a exprimé sa joie, lors d’un point de presse, notamment de retrouver une fois de plus le public de Carthage. 

Il souligne à cet effet : « Pour moi, et certainement pour d’autres artistes, Carthage représente toujours un défi pour lequel je me prépare avec soin et perfection ». Tout en ajoutant : « Le public de Carthage reste la plus grande consécration de ma carrière ». 

En réaction à son récent concert en Syrie, il a confié qu’il s’agissait là d’un défi d’un autre genre en raison des conflits traversés par le pays pendant 12 ans, en indiquant qu’il avait été chaleureusement accueilli par le public de ce pays frère.

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